Même si la France fait partie des pays les plus développés au monde, des inégalités persistent entre les riches et les pauvres. Ainsi, pour réduire l’écart de revenu entre ces deux catégories de population, le gouvernement a mis en place un plan pluriannuel pour la lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Dans ce document stratégique, un certain nombre d’aides sont accordés aux salariés qui ne reçoivent que des rémunérations modestes. Cette mesure est instaurée afin de compléter leur revenu mensuel.
La prime d’activité
Les salariés qui ne perçoivent que des revenus modestes peuvent demander des aides sociales, appelés primes d’activités. Ce sont des allocations accordées aux employés résidents dans le pays de manière permanente. En ce qui concerne le montant, il varie en fonction des charges familiales, de la situation personnelle du concerné et de la composition du foyer. À titre d’exemple, une femme célibataire pourra prétendre à une majoration par rapport à un salarié marié.
Les employés, qu’ils soient du secteur public ou du secteur privé, peuvent en être bénéficiaires, du moment qu’ils remplissent les conditions requises. Dans tous les cas, le régime de cette aide sociale n’est pas définitif, car quelques modifications peuvent s’opérer en fonction de la politique générale du gouvernement.
Les allocations familiales
Les allocations familiales constituent également des aides financiers en complément des revenus mensuels. Elles sont généralement accordées à des personnes qui ont au moins deux enfants sous leurs responsabilités, à condition que ces derniers n’atteignent pas leur vingtième année. Pour y avoir accès, il faut également avoir une résidence principale en France ou séjourner plus de 6 mois par an dans le pays.
Pour le montant, les sommes perçues par une famille dépendent de leurs ressources financières. Le calcul se base notamment sur le revenu catégoriel, c’est-à-dire sur la totalité des revenus perçus par le ménage. Cela inclut le salaire, les loyers d’un immeuble, les bénéfices agricoles, les plus-values mobilières, etc.
Mais, les allocations varient également suivant le nombre des enfants à charge. Par exemple, une personne avec deux enfants à charge peut recevoir 131,16 euros de supplément de revenu, à condition que le revenu de la famille ne dépasse pas un certain seuil. Pour un foyer avec trois enfants à charge, le montant est estimé à 299,20 euros. Dans tous les cas, la somme exacte à percevoir peut varier en fonction du niveau de revenu et de l’âge de l’enfant.
Le revenu de la solidarité active RSA
Le revenu de la solidarité active ou RSA est une allocation accordée aux personnes sans ressources ou à celles ayant un faible revenu. Les bénéficiaires sont généralement les jeunes âgés de moins de 25 ans avec des enfants à charge. Les personnes de plus de 25 ans peuvent prétendre à cette allocation sous quelques conditions. Le régime juridique du RSA a subi quelques modifications en avril 2018. Désormais, la législation prévoit un taux forfaitaire pour chaque catégorie de bénéficiaire.
Par exemple, une personne solitaire ne vivant avec aucun enfant peut recevoir une somme fixe de 550,93 euros. Par contre, si elle a un enfant sous sa responsabilité, elle peut bénéficier d’une allocation de 826,40 euros. Par ailleurs, ce complément de revenu mensuel peut augmenter en fonction du nombre des enfants à charge.
Pour un couple, une somme forfaitaire de 826,40 euros est accordée tous les mois, s’il n’a pas encore d’enfant. Mais s’il en possède un, alors il peut bénéficier d’un versement de 991,68 euros. Comme pour les personnes célibataires, cette allocation peut augmenter en fonction des enfants à charge.
Quoi qu’il en soit, d’autres droits peuvent compléter le revenu mensuel. Il s’agit par exemple des allocations logement. Ces sommes sont versées aux locataires ou sous-locataires résidents en France. Le montant des versements varie généralement en fonction du niveau de ressources, des enfants à charge, et de la situation immobilière.